Dernière modification le
Signature de la convention cadre entre l'Institut national de recherches archéologiques et l'Université du Luxembourg, et présentation des axes de recherche de l'INRA pour 2026-2030
En présence du ministre de la Culture, Eric Thill, du directeur de l'Institut national de recherches archéologiques (INRA), David Weis, et de la vice-rectrice de l'Université du Luxembourg, Dr. Simone P. Niclou, l'INRA et l'Université ont signé, ce jeudi 18 décembre au château d'Aspelt, une convention-cadre visant à renforcer leur collaboration dans les domaines de l'archéologie et de l'histoire du Luxembourg. Par la même occasion, l'INRA a présenté ses axes de recherche pour la période de 2026 à 2030.
Première convention de ce type conclu avec un institut culturel de l'État, ce cadre de collaboration constitue une étape déterminante pour le développement de l'archéologie au Luxembourg, favorisant les échanges scientifiques et techniques, développant des projets communs de recherche et d'analyse, et contribuant à la formation des archéologues, étudiants et jeunes chercheurs au Luxembourg.
En saluant les progrès significatifs accomplis par l'INRA depuis l'entrée en vigueur de la loi du 25 février 2022 relative au patrimoine culturel, le ministre a souligné que "la signature de cette convention-cadre avec l'Université du Luxembourg s'inscrit dans une dynamique de consolidation et de structuration de la recherche archéologique au Grand-Duché. Elle offre un cadre propice à l'émergence de nouvelles approches scientifiques et à la transmission des savoirs, notamment à travers les axes de recherche définis pour la période 2026-2030, qui constituent un levier majeur pour approfondir notre connaissance du passé et renforcer le lien entre patrimoine, recherche et société".
La convention-cadre se décline en quatre objectifs principaux:
- Favoriser les échanges scientifiques et techniques dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie;
- Développer des projets communs de recherche, de publication et de valorisation du patrimoine;
- Contribuer à la formation des archéologues, étudiants et jeunes chercheurs;
- Partager les ressources documentaires, les données scientifiques et les expertises respectives.
Dans ce contexte, les cinq axes de recherche pour la période de 2026 à 2030, définis par l'INRA sont:
- Transitions et périodisation au Luxembourg: mobilités et échanges à travers le temps;
- Archéologie environnementale et paléo-paysages: interaction entre sociétés humaines et environnement;
- Histoire de l'archéologie: conflits, mémoire, identités et archéologie publique;
- Technologies numériques et humanités digitales en archéologie;
- Vie quotidienne: archéologie de la production et archéologie industrielle, archéologie sociale.
Cette approche multidisciplinaire, conjointe à une collaboration étroite avec différentes institutions, se traduira par le développement d'une base de données du savoir archéologique durable et accessible, permettant tant aux chercheurs qu'au public d'aboutir à une compréhension plus nuancée de notre histoire, tout en favorisant la contextualisation des récits historiques dans un cadre de recherche rigoureux et scientifique.
Le ministre a conclu: "Cet engagement en faveur de la recherche, de l'innovation et de la préservation de notre patrimoine constitue un pilier essentiel du développement d'une archéologie résolument tournée vers l'avenir et contribuera à rendre plus tangible et accessible encore notre passé commun."
Communiqué par le ministère de la Culture